Kiwiparty 2015

Vendredi 19 juin, c’Ă©tait la Kiwiparty !

La Kiwiparty, c’est une journĂ©e de confĂ©rences organisĂ©e par l’agence strasbourgeoise AlsacrĂ©ations, et c’est bien cool : accessibilitĂ©, UX, performances, petits gĂąteaux et muffins du tonnerre, bref que du beau. Et on a mĂȘme eu une licorne. Vous regrettez de pas ĂȘtre venu⋅e⋅s, hein ?

Cet article est Ă©volutif : j’ajouterai progressivement les liens vers les slides des confĂ©rences.

Les conférences

Icon-fonts vs SVG sprites (Vincent de Oliveira)

DĂ©couverte et comparaison de 2 mĂ©thodes d’utilisation d’icones vectorielles (et donc retina/HD ready), les polices d’icĂŽnes (icon-font) et les sprites SVG. Quels sont les avantages et inconvĂ©nients de l’une ou l’autre technique (rĂ©utilisation, modification, animation, etc.) ?

Spoiler : le SVG c’est mieux. Et ça me donne encore plus envie de m’y plonger.

Les personas : comment les concevoir et les utiliser (Gwennola Pierre)

Lors de cette conférence, Gwennola expliquera ce que sont les personas, comment récolter les éléments qui serviront à les créer, puis comment les concevoir et comment les utiliser.

Le debug d’applications web simplifiĂ© (Etienne Margraff et David Rousset)

Debugger une application web, c’est une expĂ©rience qui peut ĂȘtre parfois complexe. Quand on est sur son PC avec un navigateur : F12 nous rend toujours un trĂšs bon service. Cependant comment avoir la mĂȘme expĂ©rience quand veut dĂ©bugger le site sur un tĂ©lĂ©phone ? Des solutions existent mais rien de trĂšs simple d’utilisation ou qui fonctionne dans tous les cas.

Dans ce talk, nous vous prĂ©senterons un nouvel outil crĂ©Ă© par les fondateurs de Babylon.JS et qui permet d’obtenir l’expĂ©rience F12, en remote et pour tous les navigateurs.

ConfĂ©rence et outil trĂšs intĂ©ressants ! Les auteurs ont fait une dĂ©mo collaborative en demandant aux spectateurs de se connecter Ă  une url de debug : plus de 100 tĂ©lĂ©phones en mĂȘme temps ! et l’un d’eux a vu le code html/css de sa version se modifier en direct, impressionnant. Pour l’instant, on ne peut pas dĂ©bugger de JavaScript, mais c’est prĂ©vu 🙂

Outil open-source – ça surprend toujours quand ça vient de Microsoft, mais ils s’y mettent, ils s’y mettent… – je le testerai dĂšs que possible !

Le chasseur-cueilleur, Hannibal Lecter, et autres considérations ergonomiques (Antonio Capobianco)

La cognition spatiale dĂ©signe la facultĂ© cognitive permettant de traiter et manipuler les informations spatiales sous toutes leurs formes. Cette facultĂ© joue un rĂŽle essentiel lors de l’interaction avec des systĂšmes d’information basĂ©s sur des mĂ©taphores graphiques.

J’essaierai de montrer en m’appuyant sur quelques Ă©tudes de cas comment elle est exploitĂ©e lors de l’utilisation d’un site web et en quoi certaines tendances actuelles vont Ă  l’encontre de bonnes pratiques ergonomiques.

Passionnant. On sentait que le présentateur est enseignant-chercheur, à sa maniÚre de parler, je me suis vraiment retrouvée à la fac pendant un petit temps, trop petit hélas. La conférence aurait mérité deux heures, pas 20 minutes.

Les pseudo-Ă©lĂ©ments, c’est bon ! (Matthieu BuĂ©)

Les pseudo-Ă©lĂ©ments, ça n’a l’air de pas grand chose, mais ces petits trucs de CSS ont un potentiel incroyable. L’idĂ©e ici sera de faire une piqĂ»re de rappel, et de montrer Ă  quel point, combinĂ©s Ă  d’autres techniques CSS, les pseudo-Ă©lĂ©ments peuvent-ĂȘtre une rĂ©elle opportunitĂ© Ă  la crĂ©ativitĂ© et Ă  l’optimisation du code.

La conférence se focalisait sur les classiques ::before et ::after en nous montrant des exemples trÚs évolués et trÚs cools.

Le web et ses sales caractĂšres (Damien Senger)

Alors que le choix typographique occupe une place de plus en plus importante dans la conception web, tous les projets finissent par hĂ©riter des mĂȘmes caractĂšres.

Ensemble, donnons une plus forte personnalité à vos projets web en sortant des sentiers battus et en donnant une chance à de jeunes plombs prometteurs.

Dans cette confĂ©rence, j’ai appris que je pouvais – que je devrais – remettre local() dans mes dĂ©clarations de font-face, car la seule raison pour laquelle il a fallu l’Ă©viter pendant un temps c’est parce que ça merdouillait sur Android 2.2 et 3.

Faire passer un mammouth dans un tuyau d’arrosage (aka la performance sur mobile) (Jean-Pierre Vincent)

L’utilisateur est encore moins patient sur mobile que sur son bureau et pourtant il semblerait que le jeu soit de lui afficher un maximum de contenu Ă  travers une bande passante chĂ©tive, sur un matĂ©riel poussif.

Quels sont les enjeux de la vitesse sur mobile, les techniques pour se rire des contraintes et la stratĂ©gie pour s’en sortir dans presque toutes les situations ?

UX design & hackathon : un guide de survie (Laurence Vagner)

Dans un contexte professionnel, on a souvent le temps, les moyens et les ressources pour faire de l’UX dans des conditions optimales: analyse, documentation, maquettage, tests, grooming sessions, QA


Oubliez tout ça, vous avez 48h, les gens de votre Ă©quipe n’ont jamais travaillĂ© ensemble et ce sera Armageddon. Laissez-moi vous expliquer comment ça se passe, vous donner quelques conseils pour survivre Ă  tout ça et en tirer des leçons pour amĂ©liorer vos pratiques professionnelles.

Personnellement, participer Ă  un hackathon ne m’intĂ©resse pas vraiment. Je crois que « sortir de ma zone de confort » n’est pas pour moi, pour l’instant – et je crois aussi que je ne me trouve pas suffisamment calĂ©e pour crĂ©er quelque chose d’envergure en 48h.

Le responsive cÎté serveur (Rémi Grumeau)

TrĂšs critiquĂ© et dĂ©criĂ© a cause des nombreuses erreurs du passĂ©, les profils et adaptations cĂŽtĂ© serveur permettent pourtant d’optimiser et d’amĂ©liorer les performances de chargement tout en simplifiant grandement code et workflow de vos sites et applications web. Ils sont aussi trĂšs utile lĂ  oĂč Javascript n’est pas une option (email, webservice, 
)

Et si on parlait productivité ? (Nicolas Birckel)

Retours sur 5 mythes qui vous pourrissent la vie au quotidien, et quelques méthodes simples pour vous en sortir !

L’UX sans Utilisateur n’est que pornographie (RaphaĂ«l Yharrassarry)

Est-que l’on peut faire de l’UX, de l’ergonomie, sans utilisateurs ? Quels sont les rĂ©sultats ou les consĂ©quences ?

À l’aide de trois retours d’expĂ©riences sur des projets, j’illustrerais comment l’absence plus ou moins prononcĂ©e des utilisateurs va influencer la conception et comment, si possible, limiter les dĂ©gĂąts.

Mon ressenti sur cette journée

Whoa. Je crois que ça dĂ©crit bien. J’ai appris plein de trucs – mĂȘme lĂ  oĂč je pensais dĂ©jĂ  bien maĂźtriser, comme les pseudo-Ă©lĂ©ments, oĂč j’ai dĂ©couvert l’existence de ::marker dont j’attends dĂ©sormais l’implĂ©mentation avec impatience. J’ai croisĂ© des gens chouettes. Des gens super sympas. Et une licorne, si si. Qui m’a offert une lithographie maison d’artichaut (merciiiiii @hellgy). Lors du quiz final Ă  l’:after, mon Ă©quipe a gagnĂ© in extremis et je suis repartie avec « CSS 3 Pratique du Design Web » d’Hugo Giraudel et RaphaĂ«l Goetter, que j’ai pu faire dĂ©dicacer par ce dernier (si tu me lis, RaphaĂ«l, dĂ©solĂ©e pour ma blague pas drĂŽle, je ne voulais vraiment pas t’embĂȘter).

Donc, oui, whoa.

Strasbourg, c’est un peu loin, et 12 heures de trajets en trois jours, c’est rude, mais je rempile pour l’an prochain, promis.

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